« Souffrir à cause du monde ou plutôt souffrir du monde. Ça va mille fois plus loin que la mélancolie. C'est prendre conscience que le monde dans lequel on vit ne répondra jamais à nos attentes. Et cette conscience ne cesse de peser toujours plus. »
Stefan Brijs
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Amsterdam, 1656, Rembrandt vit des moments compliqués puisque ses créanciers sont en train de la dépouiller mais c’est dans un instant qu’il croise le regard bleu du philosophe tchèque Comenius. Une rencontre fugace qui marquera néanmoins le début d’une amitié étoffée par de longues discussions que Lenka Hornáková-Civade imagine. Réflexions sur l’art, la peinture, la vie, Dieu étant souvent en arrière plan, l’enseignement au gré du portrait de Comenius que Rembrandt peint. Mise en avant de deux passions, passion de Rembrandt pour son art, enseigner à tous pour émanciper, pour rendre libre pour Comenius. L’un manie la pensée, les idées, l’autre la matière, mais les deux dans un même but et « Ce que le philosophe n’arrive pas à exprimer, le peintre parvient à le faire. ». Quatrième roman de Lenka Hornáková-Civade, « Un regard bleu » nous plonge dans les lumières du XVIIème par le portrait d’une relation entre deux génies.
« La guerre est facile. Radicale et tranchante. La paix est difficile à établir , fastidieuse à cultiver et épuisante à maintenir. »
« Regarder, c’est se retirer du monde, s’enfermer dans la passivité et la docilité, poser ses yeux un peu partout sans faire de choix, mais aussi sans rien oublier. Alors que voir c’est choisir. L’intention du regard, la capacité de voir passe par la volonté. »
Fiche #2796
Thème(s) : Littérature française