« L’écrivain est un espion tapi au milieu des siens. Il trahit, c’est son caractère. »
Geneviève Brisac
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Auguste C. c’est Auguste Comte. Brillant philosophe, il fut le père d’un courant philosophique majeur du XIX ème, le positivisme. « La mijaurée d’Auguste C. » nous parle de l’homme, de l’homme amoureux, de son intimité. L’homme sera-t-il à la hauteur du philosophe, rien n’est moins sûr… L’amour traverse ce récit, Auguste est mariée à Caroline Massin et aime éperdument Clotilde de Vaux, deux femmes, deux amours qui le rendront certain « … que l’amour est la raison suffisante du monde… » et dévoileront aussi le petit homme qui se cache derrière le philosophe, le concret met parfois à mal les belles théories. Son amour est entravé par le fait que Clotilde est mariée et malade. Il décrit l’une à l’autre, partage son amour, ses souffrances. Dans un moment lumineux et singulier, les deux rivales se rencontreront, se découvriront, bien loin de l’idée qu’elles s’étaient faites l’une de l’autre à partir des dires d’Auguste. Un instant où elles sauront qu’elles auraient pu être amies, sœurs, dans un autre cadre mais le petit Auguste C. demeure un obstacle alors que le grand Auguste C. et ses concepts théoriques découvre la puissance des femmes et leur impact.
Ecouter la lecture de la première page de "La mijaurée d'Auguste C."Fiche #3195
Thème(s) : Littérature française