« Faut-il donc des êtres qui souffrent pour que les autres puissent goûter avec plus de délices leur misérable bonheur, savourer leurs joies dérisoires, s’empiffrer de leurs minuscules plaisirs d’un bout à l’autre de leur vie ? »
Marie Le Gall
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Rosa est une femme totale : femme, mère, amante, madone, épicentre indispensable d’une famille nombreuse : « Rosa serait gardienne d’hommes ». Une famille aimante et soudée autour d’elle où la générosité est de tous les instants, tous les actes : « Si on ne parlait pas d’amour à la maison, l’amour était partout. Il cimentait les murs, nous enveloppait, nous tenait chaud au ventre ». Le narrateur, Zig, est l’un de ses fils. Il revient sur l’histoire de ce clan alors que son frère, Zag, va mal, quitte le monde, la famille en tombant dans un mutisme maladif. Zig va devoir enquêter pour trouver les sources du mal, une enquête qui le mènera, toujours entre larmes et rires, à la source de cette folle famille : « Rosa comprit que ce serait ainsi, dans la famille, partir, revenir, rire et pleurer, tout embrouillé dans un même temps. ». Un livre joyeux, portrait d’une femme (qui n'est pas sans rappeler une "Madame Rosa" célèbre) et d'une famille extraordinaires.
Fiche #873
Thème(s) : Littérature française