« Elles mangèrent des pommes de terre et burent de la bière, elles pleurèrent comme des madeleines, rirent de bon cœur, se débarrassèrent de leurs peines, tissèrent des idées. En deux mots : elles philosophèrent. »
Teresa Moure
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Anton Torvah, « fils du vent », tzigane, dresseur de chevaux, né à la fin de la première guerre mondiale au cœur de la steppe kirghize, est un habitant du monde. Avec une troupe de tziganes au sein d’un cirque, il va parcourir le monde, gommer les frontières et rencontrer partout la même barbarie avec comme apogée naturellement le nazisme. Amoureux de la musique, des chevaux, des espaces, des voyages, leur philosophie de vie est mise à mal par la brutalité des hommes, mais ils savent résister, rester fiers et debout, la survie fait partie de leur quotidien. Une épopée brutale et poétique qui traverse un demi-siècle de notre monde violent et barbare.
Premier roman
« Les hommes sans cesse rêvent du zénith, disait encore Jag, et oublient le nadir. Pour être à l’équilibre, il faut avoir les deux, la tête dans la lumière, et les pieds ancrés dans le sol, parfois la boue ! Le vent dans les cheveux et les pieds sur terre, voilà ce qu’il faut pour être heureux ! »
« ... voilà bien tout le drame des hommes : ils sont exactement comme les moutons. On leur fait croire à l'existence de loups et ceux qui sont censés les protéger sont en fait ceux qui les tondent et les tuent. »
Fiche #2737
Thème(s) : Littérature française