« Ce que la musique a de libérateur, c’est justement de permettre de renoncer aux mots déprimants, gênants, pour se mettre à penser en sons, en lignes, en accords. Rien n’avait besoin d’être formulé ou traduit. »
Anna Enquist
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Voilà un voyage singulier, raffiné, une visite principalement de villes d’Amérique du Nord. Une promenade tranquille, douce, lente, chaque vision est poétique (comme l’écriture, sublime, « Je me suis noyé dans les délices de l’écriture… », « Ecrire écarte une langue convenue. ») et les descriptions nous rattachent à quelque chose de vécu, à une espérance, à une réflexion sur le passé, le présent ou l’avenir, à une réflexion sur l’écriture. Légèrement mélancolique, voire triste, (« La tristesse est le luxe de ceux qui sont en vie et c’est une pente que je ne peux m’empêcher d’éprouver. »), cette pérégrination nous interroge sur notre rapport au monde, sur notre place, sur notre façon d’être, de vivre. Un voyage poétique au cœur de l’écriture et des grandes villes nord-américaines autant qu’intérieur.
« Les époques s’érodent et nous encouragent à ne pas nous figer. C’est du changement que se nourrit la petite flamme. Elle continue à percer en crochet d’espoir. »
« Trop de gens ne mordent rien du monde. Trop centrés sur eux-mêmes, ils stérilisent leur humus. »
« Ainsi la création s’appuie-t-elle sur le chaos. »
Fiche #2693
Thème(s) : Littérature française