« Si je construisais une cheminée dans ma maison, ce serait non pas pour laisser sortir la fumée, mais pour laisser entrer le ciel. »
Mia Couto
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Une rencontre fortuite, autrice et thanatopractrice deux mots qui s’entrechoquent, et un dialogue qui s’engage. Gabriele, après une reconversion, a choisi de devenir thanatopractrice, un métier à part, un métier qui dérange, un métier qui interroge, dès lors que la mort en est le cœur et le fondement : embellir, habiller, maquiller, toucher aux apparences, pour les instants ultimes, spectacle à part juste avant la tombée du rideau. Parler de la mort, c’est évidemment aussi parler de la vie et vice-versa, c’est parler de soi, c’est parler de sa famille, de ses proches, de ses enfants qui ont souvent la question naïve qui fait mouche, c’est intime et universel. Alors le dialogue (en plein confinement…) entre Gabriele et Amandine accompagné de moult questions est extrêmement vif et même parfois drôle et incitera le lecteur à formuler ses propres questions.
« Je veux expliquer sa famille à mon enfant, péter la gueule aux fantômes, comme on chante pour traverser une forêt obscure. Je parle pour qu’on n’ait plus à en parler. »
Fiche #2980
Thème(s) : Littérature française