« … le monde n’arrêtera pas de s’arrêter… depuis le réchauffement climatique, le monde est en CDD. »
Serge Joncour
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Texte intime du philosophe André Gorz qui après 58 années vécues avec sa femme D. lui dédie ce texte très personnel. Seule sa belle-mère prononcera dans ce texte le prénom Dorine de son double indispensable ce qui ne nous empêchera pas de l'imaginer. Il lui adresse ce message discret, sensible et pudique. Leur rencontre date de 1947 et ils ne se quitteront plus, elle la jeune anglaise "belle comme un rêve... à la peau nacrée" et "à la chevelure abondante" et lui l'intellectuel autrichien exilé. A. Gorz s'aperçoit aujourd'hui de l'importance de sa femme dans son parcours d'homme, dans son parcours d'écrivain, dans sa vision de la vie. Dans tous les moments difficiles, elle fut présente pour le soutenir afin qu'il crée et poursuive son oeuvre ("aimer un écrivain, c'est aimer qu'il écrive, disais-tu, alors écris !"). La maladie de sa femme les rapprochera encore et il se consacrera alors uniquement à elle. A 80 ans, André Gorz nous offre et offre à sa femme une tendre et émouvante déclaration d'amour : "Tu m'as donné toute ta vie et tout de toi ; j'aimerais pouvoir te donner tout de moi pendant le temps qu'il nous reste".
Fiche #172
Thème(s) : Littérature française