« L’homme est la seule espèce qui n’a pas besoin d’aide pour créer son malheur. »
Lyonel Trouillot
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Un homme anonyme, on ne sait qui il est, d’où il vient, est malheureux. Il sait enfin qu’il a tout raté, et préfère s’éloigner, être seul. Enfin presque. Il est vieux, elle est jeune. Il va la chercher, ils vont se retrouver. Le monde est en train de brûler, l’esclavagisme a adopté d’autres formes et les hommes demeurent enchaînés, les mondes des vivants et des morts se rejoignent jusqu’à se confondre. Une fable bien noire où l’on retrouve en plus sombre les thèmes de « Fable d’amour », l’amour impossible, un vieil homme crasseux et une jeune princesse, le sexe, la mort, l’absurdité de notre monde et sa fin annoncée.
"Pour qu'il n'y ait plus de morts, il ne faut plus qu'il y ait de vivants."
Fiche #1856
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction :
Laurent Lombard
Dans les fables et parfois dans la vie, des rencontres inattendues et singulières peuvent se produire. « Il était une fois un vieil homme », un clochard, vieux, sale, isolé (« Lui non plus ne savait pas qui il avait été. Il se souvenait juste que tout l’avait déçu, qu’il avait abandonné sa maison, sa vie, et qu’il s’était mis à dormir dans la rue, en plein froid, dans le monde vide. »), qui ne rit plus et a quasiment perdu la mémoire et la raison, pourrait-il rencontrer une jeune femme merveilleusement belle ? « Fable d’amour » non seulement la rend possible mais introduit l’amour au cœur de cette rencontre. Elle l’accueille, l’épaule, lui réapprend tout, « Ensemble nous allons faire quelque chose de grand ». Mais cet amour aussi puissant soit-il peut-il durer et résister à la vie et au-delà ? Espérer en l’inespéré a-t-il un sens ? Cette fable philosophique subversive et évidemment sans concession nous interroge à propos d’Amour, de vie et de mort, de saleté et de beauté, de cruauté et de tendresse, de douleur et de douceur.
« Car il est tout aussi facile de passer de la vie à la mort que de la mort à la vie, même si les vivants ne le savent pas. Même s’ils ne savent pas que le monde des vivants est empli de morts : ils ne peuvent pas le savoir parce qu’ils sont morts. »
Fiche #1684
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction :
Laurent Lombard