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Il était temps. Il était temps pour Bjarni Gislason depuis sa maison de retraite d’écrire à Helga pour lui clamer une dernière fois son amour, un amour qu’il a jugé impossible. Les témoins sont disparus, sa femme Unnur comme Helga et son époux et il peut enfin se raconter, revenir sur sa vie rude d’éleveur de brebis, sur l’opération malheureuse que subit sa femme, sur son attirance jusqu’à l’obsession pour Helga. L’homme d'une grande sérénité est simple, poète, vrai, attentif à son environnement et sa confession âpre, sincère et lucide. Un monologue aussi éblouissant et émouvant que rugueux que l’on lit d’une traite.
"Croire au progrès et se l'approprier est une chose, mais c'en est une autre que de mépriser le passé... C'est quand les gens tournent le dos à leur histoire qu'ils deviennent tout petits."
Ecouter la lecture de la première page de "La lettre à Helga"
Thème(s) : Littérature étrangère Traduction :
Catherine Eyjolfsson
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