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Le début du roman donne le ton : Texas, fin du XIXème, une mère meurt après avoir accouché d’un petit garçon, Karel, qui rejoint ses frères. Propriétaires terriens, propriétaires de chevaux, la vie est âpre, le quotidien violent, les enfants battus, les femmes engrossées, les chevaux choyés. Le mari se réfugie dans cette violence et dans les courses de ses chevaux comme dans les paris qui les accompagnent, lui permettant d’accroître son domaine à chaque victoire. Pourtant, une famille mexicaine s’installe, les enjeux changent d’ampleur. Karel, invaincu jusque là, obsédée par l’une des filles de la famille, va devoir l’affronter. Trente ans de vie d’un clan d’hommes décrivent leurs psychologies, violences, rancoeurs mais parfois aussi leurs peurs, ne manque que l’odeur du crin et de la sueur !
Premier roman
"Une sommation aussi vitale et aveugle, se disait Karel, que l'attraction de la terre exerce sur un nouveau-né, cet élan irrésistible qui mettait pareillement au monde poulains, veaux et petits d'homme pour les laisser ensuite lutter pour leur survie."
Ecouter la lecture de la première page de "Le sillage de l'oubli"
Thème(s) : Littérature étrangère Traduction : Marc Amfreville
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