« Il voulait dire, je suppose, que plus les gens accaparaient le pouvoir, plus ils méprisaient ce qui leur avait permis d’y accéder. »
Colum McCann
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La mer, le vent, la brume, la lande, les falaises, un phare, des habitants, des femmes, des enfants, une île, une disparition : pas un ingrédient ne manque pour un conte qui vous habitera longtemps. Les hommes sont pour la plupart en mer ou sur le continent. Les femmes et les enfants restent sur l’île. La nature peut être aussi sublime que violente, tout comme la vie. Mais toutes et tous semblent l’apprécier, un refuge, des vies malgré tout protégées loin du marasme citadin. Lors d’une sortie habituelle d’une classe, une brume épaisse s’abat sur l’île et Raph disparaît. Elle connaît parfaitement tous les recoins de l’île, alors l’inquiétude laisse place dans un premier temps à une tension devant l’inhabituel. La brume s’estompe, la petite reste introuvable. Alors la peur grandit, les femmes organisent une battue, les langues se délient, de nouvelles relations se nouent, d'autres se tendent. Un premier roman parfaitement maîtrisé sur tous les plans : roman choral, style poétique très imagé, doux et sensible, atmosphère, descriptions de la nature et de la psychologie des personnages, une réussite !
Premier roman
« Je veux tendre les bras sans me demander comment c’était hier, ce qu’il y aura demain, comment on fait pour que ça dure. Il construit le château de sable sans en avoir l’air, et je soulève chaque seau pour savoir ce qu’il y a dessous. »
Fiche #3202
Thème(s) : Littérature française