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En 1900 à Mayence, capitale du monde des livres, Johann Walbach tient la librairie « L’Encre ». Sa femme rejoint tous les mardis son amant, soumise, elle ne peut résister à l’attraction que cet homme suscite : « La réponse résidait dans la peau de l’amant. Ses pores contenaient de minuscules et invisibles traces de ce liquide noir qui génère tant de passions. Ce mélange dense et obscur au pouvoir illimité. De l’encre. ». Johann aussi amoureux des livres et de leur encre meurt de jalousie. Décidé à éliminer l’amant, sa femme lui conseille plutôt de trouver la raison de cet écart et la libérer. Il décide de trouver la solution dans sa librairie : « Toutes les passions sont ici. Toutes les réponses, toutes les raisons. Peut-être même qu’ici se trouve la raison de notre infortune. ». Cinq années à lire, à chercher, à voyager entre les lignes. Il sera aidé par un mathématicien qui cherche une solution à l’injustice, par un imprimeur également en quête du Livre et par un correcteur. Dans chaque livre, ils espèrent trouver une phrase, un mot qui les éclairera sur leur infortune. Les regrouper, les ordonner pour constituer le Livre imprimé dans une encre singulière. Un texte étonnant, poétique, philosophique, superbe hommage à la lecture, aux mots, aux livres où chacun peut, en y accordant le temps nécessaire, trouver ce qu’il cherche au détour d’une phrase, d’un chapitre, d’un changement de page...
Ecouter la lecture de la première page de "Encre"
Thème(s) : Littérature étrangère Traduction :
Delphine Valentin
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