« Les chimères des écrivains, comme le pire des cauchemars, restent moins éprouvantes que les manifestations détraquées de nos civilisations. »
Catherine Mavrikakis
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Dès les premières pages, le lecteur apprend l’identité de la narratrice : Niamh, Mary, Ann est née en Irlande un 18 octobre, l’année nous reste inconnue, seule indication, elle a « atteint un âge canonique ». Elle n’a plus le temps, et sa confession adopte sa liberté de ton habituelle, elle, l’amoureuse de la vie et toujours de son Georges, l’amour de sa vie. Vieillie mais encore terriblement vivante. Elle est, reste et restera une femme libre et son regard lucide sur son passé, son présent et son futur le démontre. Le récit oscille entre un passé douloureux ou heureux et un triste présent. Maintenant qu’elle se retrouve dans une Nursing home, elle espère enfin lever les troubles de son passé en continuant son chemin sereinement. Les variations de ton happent le lecteur : ironie, tristesse, lucidité, joie, humour, rire, larmes, Hélène Le Chatelier souffle le chaud et le froid et bouleverse et déstabilise le lecteur qui suit avec émotion un parcours dont la fin est pourtant connue de tous.
Premier roman
Fiche #598
Thème(s) : Littérature française