« De toute façon, je ne vois vraiment pas pourquoi on se donne tant de peine. On déploie mille ruses pour affronter le vieillissement, et quel est le résultat ? On meurt, c’est tout. »
Nuala O'Faolain
Vous appréciez nos comptes-rendus, vous souhaitez nous soutenir mais vous n'avez pas la chance d'habiter aux alentours de Vaux-le-Pénil, tout n'est pas perdu ! Vous pouvez commander l'ouvrage de votre choix sur le site LesLibraires et choisir Vaux Livres comme librairie indépendante. Nous nous ferons un plaisir de vous livrer au plus vite. Nous comptons sur vous. |
Jérémie LEFEBVRE
L'Italienne qui ne voulait pas fêter Noël
Buchet-Chastel
1 | 260 pages | 28-10-2019 | 16€
« C’est difficile à croire mais l’Italienne que tu as devant les yeux est en train d’oublier qu’elle appartient à sa famille ». En effet, c’est décidé, Franscesca, étudiante à la Sorbonne, rentre à Palerme pour annoncer qu’elle refuse de fêter Noël en famille. Délaisser parents, frère, et sœur face à la tradition de Noël. Après une rapide phase de questionnement, la famille passera à l’offensive et sera prête à tous les mensonges pour la faire changer d’avis. Francesca en dialoguant avec son chat Souris rapporte tous les évènements de cette « histoire horrible » propices à revenir sur les rapports frères-sœurs, père-fille et mère-fille, sur la famille et son pouvoir d’absorption, les traditions, mais aussi nous parle de l’actualité des sociétés italiennes et françaises avec une douce ironie à l’image de ce roman, un ton qui peut paraître léger et même drôle pour aborder des problèmes cruciaux au cœur de notre intimité et de nos sociétés européennes.
« Les histoires horribles, ça se met en place comme ça. Dans une perfection d’autant plus parfaite qu’elle n’a pas l’air parfaite… Une perfection qui inclut des éléments d’imperfection un peu comme le capitalisme inclut des éléments de justice sociale ; ainsi, elle devient indétectable, elle se croit invisible, et l’histoire horrible peut vraiment commencer. »
Fiche #2432
Thème(s) : Littérature française