« ... il arrive que l’intelligence fasse preuve de stupidité et d’arrogance. Elle nous donne parfois une assurance illusoire. Elle conduit parfois les gens à penser qu’ils contrôlent des choses qu’il est impossible à contrôler. Parfois, la raison n’est qu’une illusion... »
Sigrídur Hagalín Björnsdóttir

Les comptes-rendus-avis de lecture de la librairie Vaux Livres

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Jocelyne Desverchère

Jocelyne DESVERCHÈRE

C'est bien fermé là-haut ?
POL

1 | 140 pages | 22-04-2025 | 18€

en stock

Les deux dernières années de vie d’un homme, d’un mari, d’un père. De vie ? Pas si sûr. Quatre-vingt-cinq ans dans quelques mois et l’homme est atteint par la maladie d’Alzheimer. Au quotidien pour sa femme, le plus souvent possible pour ses filles, elles vivent le lent processus de la maladie. Cet homme est transformé en petite chose, démuni, apeuré par tout, l’éloignement de sa femme, les amis, le bruit, les enfants... Les mêmes questions reviennent comme un leitmotiv insensé. Puis, progressivement tout s’efface, il ne reconnaît que passagèrement ses proches. L’épuisement, le découragement, la lassitude, l’envie d’en finir, la culpabilité les traversent. Les douleurs du passé comme les sujets familiaux tabous s’effacent face aux épreuves douloureuses du présent. Bientôt, il va souffrir et partager une souffrance est-il possible ? De l’impuissance nait la colère comme l’angoisse. Ses dernières paroles pourtant comme une bouée de sauvetage seront une autorisation de vie pour continuer le chemin après la mort. Récit autobiographique émouvant et douloureux des sentiments et de la déchirure des proches d’un homme face à sa déchéance.

« Je veux penser qu’on peut vivre jusqu’à sa mort, digne. »

« Depuis que tu es malade, je vis avec la mort. »

Fiche #3317
Thème(s) : Littérature française