« Une révolution c’est beau, c’est con et à la fin, c’est souvent triste… »
Kaouther Adimi

Les comptes-rendus-avis de lecture de la librairie Vaux Livres

106893776

Vous appréciez nos comptes-rendus, vous souhaitez nous soutenir mais vous n'avez pas la chance d'habiter aux alentours de Vaux-le-Pénil, tout n'est pas perdu ! Vous pouvez commander l'ouvrage de votre choix sur le site LesLibraires et choisir Vaux Livres comme librairie indépendante. Nous nous ferons un plaisir de vous livrer au plus vite. Nous comptons sur vous.

Marina Mander

Marina MANDER

Le premier vrai mensonge
Les Presses de la cité

1 | 200 pages | 01-09-2013 | 16€

Luca âgé d’une dizaine d’années vit seul avec sa mère et son chat. Il ignore tout de son père et voit passer quelques hommes dans la maison, mais ils ne font que passer. Un matin, avant de partir à l’école, il s’aperçoit que sa mère est morte. Il ne peut y croire et part à l’école en espérant qu’elle se réveille. Hélas, à son retour, il doit bien s’y résoudre, sa mère est belle et bien morte. Néanmoins, par peur de l’orphelinat, il décide de se taire et continuer de vivre comme avant, premier mensonge qui en entraînera d’autres… Marina Mander en faisant parler le petit Luca qui a ses mots, ses expressions et son imagination évite les écueils misérabilistes et nous offre un récit poignant et intense mais aussi frais et même parfois joyeux. Pourtant le regard de Luca, que l’on aimerait tant protéger, sur le monde adulte est particulièrement aiguisé et loin d'être tendre. Une émouvante et vibrante tragédie prétexte aussi à décrire le monde de l’enfance et sa psychologie.

« Les adultes n’imaginent pas tous les trucs que les enfants doivent s’inventer pour être ce qu’ils sont. »

Ecouter la lecture de la première page de "Le premier vrai mensonge"

Fiche #1349
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction : Diane Ménard