« Les morts ne meurent pas lorsqu’ils cessent de vivre, mais quand nous les vouons à l’oubli. »
Mia Couto
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Récit d’un homme qui vit une seconde vie après la guérison d’un cancer, mais un homme ancré dans le monde médical, proche des corps, des âmes et de la maladie où la frontière entre médecins et malades s’avère ténue. Parmi ces hommes, l’n se distingue : son grand-père, pilier protecteur de la famille, inconsolable depuis la mort de sa femme. Patrick Autréaux nous offre un texte poignant, entre récit et essai à la prose maîtrisée et sensible.
"Soigner, c'est-à-dire soigner jusqu'au bout, c'est traverser un champ dont on ne connaît ni l'état du sol, ni la nature des herbes. C'est accepter les fleurs d'orties, la gadoue putride, les entorses et aussi les odeurs fraîches, l'ombre piquetée de soleil d'un arbre solitaire. C'est fatigant et dur."
"Ce qui est vierge en nous est frigide à la parole. On croit comprendre, les idées ne donnent que des frissons. La jouissance est comptée. Rarement on peut éprouver la beauté du dévoilement qui éblouit et est près de nous détruire."
"Pour écrire, il faut du vide - un vide de mots et de choses à dire : n'avoir que la fougue à condenser."
Fiche #866
Thème(s) : Littérature française