« Aie pitié des riches, lui disait sa mère, ils ne peuvent pas vivre dans l’illusion que l’argent fait le bonheur. »
Darragh McKeon
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Même quelque peu désabusé, Simon continue d’être un drogué de l’actualité, il la suit, l’attend, la veille, la commente, la décrit. Journaliste, il travaille avec les fondateurs d’un journal du net, Les Mercenaires de la Virgule. Quelques années plutôt, il a perdu une amie photographe, passionnée, rebelle et généreuse, toujours prête à parcourir le monde pour un cliché, un témoignage. Alors quand il reçoit aujourd’hui l’une de ses photos, l’homme et le journaliste s’interrogent. Il se réveille et se lance sur les traces de l’auteur de ces courriers, en fait part à ses lecteurs, chacun donne son avis, les courriers et les photos se multiplient. On découvre alors cette photographe, le Diablotin, en revenant sur tous les grands évènements qui ont marqué les années 90 en France et dans le monde, la force de ses images reste intacte. Simon retrouve des lieux, des personnages, qui ont marqué l’Histoire comme son histoire, leur histoire. Texte original à la fois histoire d’amour et enquête, et surtout hommage à la vie, au temps qui s’écoule, à la force des images et de l’écriture.
« Rêver à un match nul, à un match nu, où la guerre deviendrait danse, sans vainqueur, sans drapeau. Enfin. »
« Oublier, publier, y’a qu’une lettre d’écart. »
Fiche #1636
Thème(s) : Littérature française