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Ils sont deux flics dans une petite bourgade argentine perdue au milieu de nulle part, en pleine pampa, bien seuls dans cette pampa sauvage et inquiétante. Pas grand-chose à faire semble-t-il, alors en écoutant la radio quand elle ne grésille pas trop, le collègue de Pampa Asiain parle beaucoup pour noyer leur ennui. Tout le monde se connaît dans le coin. Jusqu’au jour où Pampa se rend pour inspecter un coin isolé sur la rive d’un lac. Il fait froid, la neige commence à tomber et à recouvrir la campagne d’un blanc immaculé et pourtant Pampa décide de se baigner. Il découvre alors le corps d’une jeune femme pendu à un arbre. Il la reconnaît, et en une fraction de seconde, prend une décision étonnante et dangereuse qui va changer son existence, il décide de ne rien à dire à personne de sa découverte et se persuade qu’il s’agit d’un meurtre et qu’il en trouvera son auteur. « Je suis l’hiver » fait alors partager l’errance de Pampa à travers cette région à la découverte des secrets de ses habitants. L’atmosphère du récit est étrange, inquiétante de bout en bout, les personnages aussi troublants que sombres, et eux comme le style de Ricardo Romero aimantent littéralement le lecteur à cet ambiance étrange avec la sensation permanente d’une menace latente sur l’issue de l’enquête de Pampa et sur ses motivations.
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Thème(s) : Littérature étrangère Traduction : Maïra Muchnik
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