« Les regrets sont plus doux que les remords. »
Stanislas Wails
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Après une rupture amoureuse, un homme, journaliste, décide de partir à travers les Etats-Unis, sur les traces de son rêve américain. Départ pour retrouver sens à sa vie mais certainement aussi pour affronter ses démons. Après un road-trip rapide, aux portes du désert, l’homme croise fugacement le regard d’une femme postée à une fenêtre. Aimanté par cette vision, l’homme revient dans cette ville inconnue, improbable voire fantôme, y trouve refuge et s’installe au motel Valparaiso. Au contact de personnages singuliers, perdus dans une sorte de solitude assumée (« Il n’y a pas de fantômes, mais il y a des chimères auxquelles on se raccroche comme on peut… »), il ne le sait encore pas, mais on ne repart pas si simplement de Cevola (certains s’y sont enlisés) et jamais indemne en tous cas. Pour en repartir, il faudra qu’il retrouve cette femme, cette vision éphémère, ce mirage et surtout qu’il se retrouve lui, qu’il relate son expérience, qu’il apprenne à se connaître, et puisse enfin regarder devant lui, vers l’avenir. Un premier roman à l’atmosphère et aux personnages singuliers et réussis, une introspection sans nombrilisme et attachante sur fond de vieux rock poussiéreux et obsédant.
Premier roman
« On trimballe toujours nos fantômes, j’ai dit. On marche sur les traces de ceux qui étaient là avant nous, mais ça ne fonctionne pas. Chacun doit tracer son propre chemin et creuser dans les ténèbres qu’il a en lui, pour essayer d’en sortir quelque chose qui a du sens… »
« …la liberté, c’est pour chacun le libre choix de sa prison. »
« Les orages naissent-ils d’un trop grand silence ? »
« Nous croyons toujours faire le bon choix et nous finissons loin de ce que nous sommes profondément ; un vague brouillon de ce que nous aurions pu être. »
Fiche #2824
Thème(s) : Littérature française