« Peut-être que l’amour, dit-elle, est cette tendance à la réunion de ce qui est séparé. Conditionné donc par le fait que l’autre reste insaisissable. Pour que puisse naître ce mouvement, cet élan perpétuel et légèrement désespéré. Qui nous ramène toujours à lui. »
Anne-Lise Avril
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Aidan a grandi dans un petit village irlandais au bord de la mer. La mer est partout et pourtant elle le répugne. En effet, il lui doit d’être orphelin, ses parents sont morts en mer alors qu’il avait à peine un an, l’assassin de ses parents le cerne et l'oppresse. Il a vingt-six ans et déborde toujours de souffrance, de peine et d’incompréhension. Une toile de Turner à Londres va le bouleverser, le bousculer et l’inciter à réagir pour tenter de « devenir maître de mon sillage ». Direction la Bretagne, le village faisant face au lieu du naufrage de ses parents. Aidan va progressivement rencontrer et connaître ses habitants comme la mer : un lent chemin vers l’apaisement et la recherche de vérité qui passera aussi par la navigation et la découverte de l’eau et de l’océan, dernier espace de liberté. Superbe texte de reconstruction et hymne poétique à la mer.
« J’aime bien cette idée. Que la douceur permette de rallier les loups. »
« … l’exil a ses vertus quand il est consenti. »
« La mer me semble plus proche que la terre de notre condition humaine. Changeante, jamais figée. Comme nous, condamnés à devenir sans cesse sans être jamais vraiment. »
Fiche #3188
Thème(s) : Littérature française