« La liberté que j’ai connue a été celle d’aller et de rester là où je ne pouvais faire autrement. »
Erri De Luca
Vous appréciez nos comptes-rendus, vous souhaitez nous soutenir mais vous n'avez pas la chance d'habiter aux alentours de Vaux-le-Pénil, tout n'est pas perdu ! Vous pouvez commander l'ouvrage de votre choix sur le site LesLibraires et choisir Vaux Livres comme librairie indépendante. Nous nous ferons un plaisir de vous livrer au plus vite. Nous comptons sur vous. |
Suite à un accident, la narratrice, jeune photographe, se retrouve à l’hôpital et s’aperçoit qu’elle a perdu le goût, agueusie partielle : « Ma bouche est morte ». Bouleversée, elle refuse son état et laisse son quotidien habituel, notamment son double Cyl à qui elle est étroitement liée. Elle stimule ses sens, épices, parfums, saveurs, fumets, s’initie à la cuisine, recette après recette : « Changer de décor, de rites, de vie, de peau, ce luxe ! ». Pourtant, « Bouche morte n’est pas guérie » et elle revient à la case départ, continue ses expériences gustatives, rencontre Pol, petit diabétique et son père Tsao. Même si l’inquiétude ne la quitte jamais, les rencontres, son dévouement aux autres, le trio qu’elle forme avec Pol et Tsao lui montrent le chemin de la sérénité.
"Le bonheur a peu d'avenir, mais le malheur a des félures qui laissent parfois passer le jour, j'étais prête à y croire."
Fiche #925
Thème(s) : Littérature française