« Le but de toute rencontre est de faire coïncider deux mosaïques humaines. Des fragments chatoyants de caractères, d’opinions et de rêves entrent dans un jeu de miroir, les couleurs s’intensifient et le résultat dépasse la somme des deux. »
Maria Ernestam
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La toute jeune Livia a tout pour être heureuse, une famille pleine d’amour, un avenir promis en athlétisme, un regard éblouissant, une amie intime. Une adolescente accomplie pleine de rêves et d’espoirs. Et puis une visite de contrôle à l’hôpital, elle rejoint le camp de son grand-père, même diagnostic, forte myopie et une rétinite pigmentaire. Un jour, comme lui, elle ne verra plus. On lui promet que tout sera fait pour que ce soit le plus tard possible. Mais en attendant, en plus du suivi, il faudra porter lunettes et faire attention à quelques situations néfastes pour sa vue. Mais Livia est une adolescente, belle, qui ne veut pas être différente, bien décidée à continuer de vivre sa vie, de profiter de ses amis, vivre ses premiers amours. La maladie va évoluer plus rapidement que prévu et rapidement, il va falloir qu’elle s’habitue « Au monde qui disparaît... au monde qui s’en va. ». Le chemin sera douloureux mais elle devra se préparer à un autre monde, il faudra qu'elle le réinvente tout en endossant une autre identité, une autre «vision» mais toujours avec le même caractère volontaire. Un émouvant récit des tourments et du combat d’une jeune fille contre la maladie (et parfois contre elle-même) et pour accepter d’habiter un autre monde.
Premier roman
Fiche #3237
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction :
Romane Lafore
Printemps 92, Sarajevo explose. Jusqu’alors, les communautés vivaient ensemble, en bonne harmonie, l’une à côté de l’autre, l’une avec l’autre, mêlées, mélangées. La guerre est déclarée, tout change, l’horreur est absolue, la haine partout, et l’Europe absente regarde de loin cette guerre derrière sa porte. Au milieu de tout ça, comme à chaque fois, Sarajevo, 1992, Kiev, 2022, les enfants. Certains ont déjà subi un premier déchirement et rejoint un orphelinat. Quelques sont vraiment orphelins, d’autres non mais n’ont plus de nouvelles de leurs parents. Rosella Postorino retrace vingt ans de leurs vies bouleversées à jamais, des destins fracassés par l'Histoire. Un bus humanitaire les emmènera sur le chemin de l’exil vers l’Italie pour un autre orphelinat. Nouveau déchirement : ils partent, sans savoir ce que leurs parents sont devenus puis deviendront, et vice-versa. Ils se rapprochent les uns des autres, tenteront de faire front ensemble, et même si leur passé et leur histoire sont différents, ils partageront les mêmes traumatismes qui s’enchaîneront : la violence de la guerre, l’exil, la rupture avec leur pays, leur famille, leurs parents, leur langue, leur terre. Ils espèrent repartir rapidement mais resteront pour la plupart. Rosella Postorino à travers le destin de ces enfants nous parle de l’absurdité de la guerre, de sa violence aveugle et de son terrifiant impact sur une génération d’enfants marqués à jamais, des traumatismes jamais cicatrisés et pour certains qui resteront toujours à vif.
Ecouter la lecture de la première page de "Et moi, je me contentais de t'aimer"Fiche #3111
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction :
Romane Lafore