« Et l’amour brisé par une mort injuste n’est pas soluble dans la réparation par l’argent ou la prison. Il n’y a pas d’économie du pardon. »
Sophie Daull

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Alessio Forgione - Crier son nom

Alessio FORGIONE

Crier son nom
Denoël

250 pages | 01-08-2022 | 21€

A Soccavo, un quartier pauvre et violent de Naples, à la fin des années 90, une bande de gamins-ados entre deux joints jouent au foot. Certains fréquentent encore l’école et à part le foot, restent souvent désœuvrés. Sur le terrain, on l’appelle Marocco, et il est le meilleur contrairement à l’école, où il est un cancre. Il rêve de foot avec son père, sa mère les a laissés seuls il y a plusieurs années et cela reste une vraie souffrance. Son père l’aime, même s’il a parfois la main dure, et tente de lui inculquer les valeurs dans lesquelles il se reconnaît, mais le quotidien, le quartier... Il lui a promis un scooter, mais cela reste une promesse... Le gamin décide de trouver l’argent nécessaire par ses propres moyens aidé par son pote Lunno. Et où se trouve l’argent facile à Soccavo ? La seule vraie lumière dans la vie de Marocco sera sa rencontre avec Serena, elle seule semble pouvoir le sauver d’un futur déjà écrit, un premier amour fulgurant et peut-être salvateur. Un portrait émouvant d’une bande de gamins nés au mauvais endroit avec un destin social tout tracé, si l’école ne sauvera pas Marocco, espérons que Serena le pourra !

« On vivait et tout à coup, sans raison, on mourait. Les choses se brisaient sans que personne les ait touchées. »

« Elle ne comprenait pas le fait qu’aimer quelqu’un est un malheur, parce qu’on se met entre ses mains et on devient comme les nuages : de petites formes délicates et faciles à détruire. »

« Parce que nous sommes juste des choses qui roulent dans une pente et qui tôt ou tard s’arrêteront. »

Ecouter la lecture de la première page de "Crier son nom"

Fiche #2883
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction : Lise Caillat


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