« Nul besoin de prophétie pour savoir que le premier voyageur apporte toujours avec lui d'innombrables calamités »
Jérôme Ferrari

Les comptes-rendus-avis de lecture de la librairie Vaux Livres

111077344

Vous appréciez nos comptes-rendus, vous souhaitez nous soutenir mais vous n'avez pas la chance d'habiter aux alentours de Vaux-le-Pénil, tout n'est pas perdu ! Vous pouvez commander l'ouvrage de votre choix sur le site LesLibraires et choisir Vaux Livres comme librairie indépendante. Nous nous ferons un plaisir de vous livrer au plus vite. Nous comptons sur vous.

Rosella Postorino - Et moi, je me contentais de t'aimer

Rosella POSTORINO

Et moi, je me contentais de t'aimer
Albin Michel

420 pages | 13-11-2023 | 22.9€

Printemps 92, Sarajevo explose. Jusqu’alors, les communautés vivaient ensemble, en bonne harmonie, l’une à côté de l’autre, l’une avec l’autre, mêlées, mélangées. La guerre est déclarée, tout change, l’horreur est absolue, la haine partout, et l’Europe absente regarde de loin cette guerre derrière sa porte. Au milieu de tout ça, comme à chaque fois, Sarajevo, 1992, Kiev, 2022, les enfants. Certains ont déjà subi un premier déchirement et rejoint un orphelinat. Quelques sont vraiment orphelins, d’autres non mais n’ont plus de nouvelles de leurs parents. Rosella Postorino retrace vingt ans de leurs vies bouleversées à jamais, des destins fracassés par l'Histoire. Un bus humanitaire les emmènera sur le chemin de l’exil vers l’Italie pour un autre orphelinat. Nouveau déchirement : ils partent, sans savoir ce que leurs parents sont devenus puis deviendront, et vice-versa. Ils se rapprochent les uns des autres, tenteront de faire front ensemble, et même si leur passé et leur histoire sont différents, ils partageront les mêmes traumatismes qui s’enchaîneront : la violence de la guerre, l’exil, la rupture avec leur pays, leur famille, leurs parents, leur langue, leur terre. Ils espèrent repartir rapidement mais resteront pour la plupart. Rosella Postorino à travers le destin de ces enfants nous parle de l’absurdité de la guerre, de sa violence aveugle et de son terrifiant impact sur une génération d’enfants marqués à jamais, des traumatismes jamais cicatrisés et pour certains qui resteront toujours à vif.

Ecouter la lecture de la première page de "Et moi, je me contentais de t'aimer"

Fiche #3111
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction : Romane Lafore


Autres comptes-rendus de la librairie Vaux Livres