« Mais il vaut mieux que les mots soient lâchés, sinon il ne reste que les regards. Et le silence, c’est déjà la mort. »
Isabelle Kauffmann
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Anne, Pierre et leurs deux enfants sont partis vivre en Ardèche. Ce couple fusionnel partage une vie heureuse. Jusqu’à ce qu'un mal de ventre bénin vienne bouleverser leur existence. Un putain de 1er avril, Le couperet tombe, Anne, 43 ans, est touchée par un sale cancer. Les chapitres alternent entre la vie après la mort d’Anne, avant la maladie, pendant la maladie et son évolution. Après la mort d’Anne, une nouvelle vie attend Pierre qui reste dans l’incompréhension (« Vivant alors qu’elle est morte. Juste vivant. ») et ne peut supporter la vie sans Anne et ce qu’ils ont subi. Pendant la maladie, Anne et Pierre, sans cacher la gravité de la maladie, entretiennent la vie avec les enfants : « Faire rire les enfants. Rire des enfants. Profiter de nous. Profiter... » Puis, à la mort d’Anne, comme moyen de survie, Pierre va choisir l’action et la vengeance, vengeance contre son patron, contre le riche oncologue d’Anne (« Qu’on ne vienne pas me dire que la vengeance n’est qu’étroitesse de vue.). Un roman qui sent le réel, entre rires et larmes, débordant de colère, de révolte, de courage, de douceur, de tendresse et d’amour.
« La peine, ça ne se partage pas trop à mon avis. Ca surgit, ça racle et ça demeure... »
Fiche #3319
Thème(s) : Littérature française