« Vous savez ce qu’on dit des Italiens ? Ce sont des Français qui sourient. »
Marie Vingtras
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Benjamin devenu tardivement danseur dans sa solitude genevoise se retourne vers son passé, retrouve la lignée de pères qui l’ont fait naître et à l’origine de ce qu’il est quoiqu’ils en pensent. Benjamin vit en effet en Suisse, loin de ses origines camerounaises et de l’homophobie de sa famille et des autres. Son père aimait danser le funky-makossa, Benjamin la danse classique. Tout est dit. Max Lobe mêle à nouveau l’histoire intime, le lien aux ancêtres, l’histoire politique et les résistances multiples, résistance face à « la chose blanche », résistance face aux hommes politiques africains, résistance face à l’homophobie, les rapports intrafamiliaux. Comme un griot africain, Max Lobe enchaine les mots, les phrases qui se disent, se scandent, mélange de français, anglais, camerounais, jouant sur les sonorités. La danse sauve, la littérature et l’écriture aussi. Quand politique et poésie se marient avec bonheur !
Ecouter la lecture de la première page de "La danse des pères"Fiche #3318
Thème(s) : Littérature étrangère