« J’aime bien cette idée. Que la douceur permette de rallier les loups. »
Arnaud De la Grange
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La lecture de l'excellent "Adieu, Torero" m'incita à rechercher d'autres titres d'Olivier Deck, quelle joie, quel bonheur de trouver ce deuxième petit bijou !
Gaspar vit seul, loin du monde et de sa folie, retiré. Enfin, presque. Un vieux cheval fidèle l’accompagne. Ils vivent ensemble de longue date, seuls survivants d’une famille de gens simples. Ils ont entretenu longtemps les rails de la voie ferrée, jusqu’à sa disparition et bien après. Les paysans et mineurs ont alors rejoint la ville, mais eux, sont restés, ils se suffisent à eux-mêmes, n’exigent rien, vivent simplement, en harmonie, durement et âprement. Mais les Hommes en ont décidé autrement, une décision administrative a tranché, Gaspar, résigné, devant ces hommes qui savent et qui parlent d’épizootie, partage encore quelques derniers instants avec son cheval en le menant pour une ultime fois vers le village, pas à l’abattoir, cela lui aurait été impossible, son ami Léon le boucher fera le travail, en toute amitié, simplement. Tristement éblouissant !
Fiche #1309
Thème(s) : Littérature française