« Tout le monde est un génie. Mais si on juge un poisson à sa capacité à grimper à un arbre, il passera sa vie à croire qu'il est stupide. »
Albert Einstein
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Abir avait dix ans. Smadar avait treize ans. Abir, palestinienne, allait acheter des bonbons, Smadar, israélienne, une partition. Elles étaient pleines de vie, des rêves plein la tête. Elles sont mortes toutes les deux à quelques années d’intervalle, tuée qui par un kamikaze, qui par un soldat. Bassam et Rami, les deux pères dévastés, auraient pu sombrer dans une haine mortifère, ils vont choisir le Cercle de la vie, le Cercle des parents, combattants pour la paix : « Je n’ai plus le temps de haïr. Nous devons apprendre à nous servir de notre douleur. » Parler, se rencontrer, se connaître et tenter de se sauver comme les oiseaux migrateurs qui traversent le ciel de ces deux pays pour enfin éviter ces morts absurdes. Un combat âpre, de tous les instants, éternel et infini comme le nombre de côtés d’un apeirogon. Un texte dense, kaléidoscope, pour espérer et réfléchir, au cœur d’une guerre qui n’en finit pas et qui entretient et consolide une haine à laquelle ces deux pères tourneront le dos préférant croire à la vie et que « tout est atteignable. Tout est possible même l’apparemment impossible. ». On rêve qu’ils aient raison…
Ecouter la lecture de la première page de "Apeirogon"Fiche #2633
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction :
Clément Baude