« La solitude à la limite c’est pas tellement ça le problème, le problème c’est d’y tomber. »
Michel Bezbakh
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La jeune Skalde et sa mère vivent isolées dans une maison proche de la forêt. Skalde ne connaît pas le monde au-delà de son jardin. Les deux sont en monde survie. En effet, elles vivent dans un monde post-apocalyptique, isolées du monde, les animaux ont presque disparu, cultiver de quoi se nourrir devient compliquer. Les derniers survivants de la zone ont fait sauter le pont qui les reliait au monde d’à côté espérant se protéger, le danger c’est les autres. Depuis, le climat a changé, l’été refuse de s’achever, les températures explosent, le brouillard persiste. Alors entre voisins, suspicion, chacun s’observe, le repli sur soi, sans changement, subir et survivre. Ils sont isolés, se sont isolés et pensent pouvoir résister, se battre pour résister. Entre Skalde et sa mère on pourrait imaginer de l’entraide, de l’écoute, pas du tout, les rapports sont tendus, ambigus, voire violents. Quand Skalde découvre une jeune enfant aux cheveux rouges, elle la ramène à la maison et la protège : « Veiller l’enfant et lui tenir la main, comme si je n’avais jamais rien fait d’autre. ». Décision irrévocable et lourde de conséquences ! D’où vient cette gamine ? Ses cheveux rouges n’annoncent rien de bon, la différence apeure... Comment est-elle arrivée là ? Que veut-elle ? Comment se positionnera sa mère ? Les villageois veulent sa peau... Skalde s’opposera-t-elle au collectif ? Arrivera-t-elle à repousser leurs assauts ?
Une ambiance pour la survie à la McCarthy, une relation mère-fille singulière, une fin du monde annoncée qui laisse sans réaction les humains (ça ne vous rappelle pas quelque chose ?) mais aussi de jolis moments lumineux. Un premier roman qu’on lit d’une traite.
Premier roman
Fiche #2743
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction : Elisa Crabeil, Sarah Raquillet