« J’ai le don merveilleux de voir le monde tel qu’il n’est pas, je rêve la vie. »
Philippe Herbet
Vous appréciez nos comptes-rendus, vous souhaitez nous soutenir mais vous n'avez pas la chance d'habiter aux alentours de Vaux-le-Pénil, tout n'est pas perdu ! Vous pouvez commander l'ouvrage de votre choix sur le site LesLibraires et choisir Vaux Livres comme librairie indépendante. Nous nous ferons un plaisir de vous livrer au plus vite. Nous comptons sur vous. |
Annie O’Neill, 31 ans, vit au cœur de Manhattan mais finalement quelque peu retiré du monde. Elle est entourée de livres de poche défraîchis dans la petite librairie dont elle est propriétaire. Quelques clients réguliers, quelques occasionnels et son ami et voisin Jack Sullivan. Ses parents sont morts de longue date, alors quand un client commence de lui parler de son père, l’émotion et la curiosité sont immédiatement au rendez-vous ! Cet homme, Forrester, lui propose une lettre écrite par son père à sa mère mais aussi les premières pages d’un mystérieux manuscrit écrit par un certain Haim Kruszwica venu à la libération de Dachau avec un soldat américain. Pourquoi Forrester vient-il aujourd’hui ? A quelle occasion a-t-il rencontré son père ? Pourquoi lui propose-t-il de lire chaque semaine un nouveau chapitre de ce manuscrit qui nous plonge dans les profondeurs de l’histoire de l’Amérique ? Qui est Forrester ? Des questions qui provoqueront également une réflexion sur sa vie, son identité, sa solitude, et déclencheront des rencontres plus ou moins bienveillantes sous l’œil protecteur de Sullivan. Un récit dense, prenant et brillant avec une double narration, une trame originale, une dose de tension, un personnage fragile et attachant qui saura forcer son destin (« il faut savoir saisir sa chance quand elle passe. ») pour trouver, on l’espère, enfin le bonheur en dévoilant puis en composant avec les fantômes qui l’entouraient.
« La vie, c’est les gens. Il y a un début, une fin, et entre les deux, rien d’autre que les gens. On ne peut pas vivre tout seul. »
« Buvons à l’incroyable et terrible ironie de toute chose, d’accord ? »
« Mais enfin, qu’est-ce qu’il faut pour être un tant soit peu heureux en ce monde ? »
Fiche #2170
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction : Claude Demanuelli, Jean Demanuelli