« L’art n’a de compte à rendre qu’à la beauté, pas à la morale... »
Céline Debayle

Les comptes-rendus-avis de lecture de la librairie Vaux Livres

78092054

Vous appréciez nos comptes-rendus, vous souhaitez nous soutenir mais vous n'avez pas la chance d'habiter aux alentours de Vaux-le-Pénil, tout n'est pas perdu ! Vous pouvez commander l'ouvrage de votre choix sur le site LesLibraires et choisir Vaux Livres comme librairie indépendante. Nous nous ferons un plaisir de vous livrer au plus vite. Nous comptons sur vous.

Olivier Dorchamps - Ceux que je suis

Olivier DORCHAMPS

Ceux que je suis
Finitude

253 pages | 24-07-2019 | 18.5€

Une grande année se prépare pour Marwan : à la rentrée, pour la première fois, il enseignera l’histoire-géographie à une classe de Terminale. Mais son père meurt. Et à sa grande surprise comme celle de ses deux frères, il apprend que celui-ci a décidé de se faire enterrer au Maroc. Cette décision interpelle Marwan et le fait à nouveau réfléchir sur son identité et ses origines : « Je suis né en France. Je n’ai jamais vécu au Maroc. Je ne me sens pas Marocain. Et pourtant, où que je sois, en France ou au Maroc, je n’ai pas le choix de ma propre identité. Je ne suis jamais ce que je suis, je suis ce que les autres décident que je sois. » Son père semblait totalement intégré et avait trouvé sa place à Clichy. Alors pourquoi repartir maintenant : « On vit ici, on meurt chez nous. » Il commence d’interroger sa mère et apprend que son père l’a désigné pour accompagner sa dépouille par avion pendant que le reste de la famille fera le voyage en voiture. Accompagné de Kabic ami de la famille et grand-père de substitution, il retrouvera Mi Lalla sa grand-mère et ce retour fera naître de nouvelles questions et jaillir de petits et grands secrets. Olivier Dorchamps a trouvé le ton juste pour cette émouvante chronique familiale qui évoque avec sensibilité, clairvoyance et réalisme l’identité, les racines et l’héritage familial, ses secrets et silences, le deuil, l’exil mais aussi l’impact d’une double culture sur chaque destin.

Premier roman

« Finalement grandir c’est ça : c’est perdre des morceaux de soi. »

« Combien de Voltaire finissent mécaniciens parce qu’ils sont nés plus près d’un garage que d’une école ? »

« … j’ai pris conscience que le temps qui passe, c’est le temps qu’il reste. »

« … l’exil a relégué le bonheur aux souvenirs d’avant. »

Ecouter la lecture de la première page de "Ceux que je suis"

Fiche #2371
Thème(s) : Littérature française


Autres livres de Olivier Dorchamps lus par Vaux Livres

Autres comptes-rendus de la librairie Vaux Livres