« Il n’est pas vrai que le temps guérit toute blessure. Qu’il apporte l’oubli. Ce n’est pas le temps qui diminue la souffrance, c’est la souffrance qui diminue le temps. »
Andreea Rasuceanu
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Jim Carlos est un solitaire depuis que sa femme et sa fille l’ont quitté pour la Bretagne. Alors, sa vie avec Lebowski son fidèle Golden Retriever, doux et mou à la fois, semble lui convenir : il est jardinier, observateur, expert en métaphore, plein de bon sens, de philosophie et d’humour, et il en faut quand on est service de la haute société ! Il a en effet été engagé par les Loubet, un couple bien lisse, parfait, dans les apparences, « Tout était presque normal dans cette famille, mais le presque était énorme, et même flippant. » : elle est prof d’économie dans le supérieur, il est rédacteur en chef à la télévision, accompagnés de leur fille, petite peste qui a la phobie des chiens. Ces gens savent lui faire sentir où est sa place avec humanité bien sûr, chez ces gens-là… Mais la façade se fissure peu à peu… Jim apprend qu’ils ont eu une fille aînée dont personne ne parle… Puis Lebowski déterre un os qui après vérification s’avère être un os humain… Ces nouvelles expliqueraient-elles la disparition inquiétante de Jim qui intrigué s’était lancé dans une enquête sur les traces de cette fille cachée et de ce mystérieux os… Heureusement, il a laissé deux cahiers pour nous faire partager ses derniers jours avec les Loubet ! Un récit très chabrolien, thriller drôle et ironique, étude de classe, tout y est même la douceur et la nonchalance des Golden !
Ecouter la lecture de la première page de "L'os de Lebowski"Fiche #2707
Thème(s) : Littérature française