« Ce n’était pas le monde que nous voulions, et pourtant nous y vivions, sans trop de désir mais avec une certaine volonté. »
Pascal Dessaint
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Bélhazar, un prénom singulier à la hauteur de la personnalité du gamin. Solaire, lumineux, intelligent, rêveur, différent, inventif, curieux de tout, un pied dans un autre monde, un « regardeur de soleils ». Mais Bélhazar est mort, très jeune, après un contrôle de police. Les circonstances de la mort restent incertaines : accident, bavure ou suicide. Alors l’un de ses anciens professeurs, Jérôme Chantreau, se lance dans l’enquête et sur les traces de Bélhazar. Il est hanté par le souvenir de cet élève, « la rage de votre perte… la douceur de votre souvenir… », culpabilise de n’avoir pas pu comprendre, voir venir. Il part à la rencontre de ses parents qui le vénérait, de son passé, de son imagination, du labyrinthe de sa trop courte vie. Un vibrant hommage à un gamin émouvant, personnage fantastique, parfois héros de conte, une lumineuse étoile filante.
« Ecrire, c'est déposséder les vivants, pour finir par se faire déposséder soi-même de ses créatures. Ecrire, c'est implorer le vol et la solitude. Ecrire, c'est perdre. »
Fiche #2794
Thème(s) : Littérature française