« Chercher à appréhender la vie, c’est la névrose des Blancs. La vie, faut la vivre. C’est tout. »
Dominique Celis
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Chaque été, Daredjane met un point d’honneur à emmener ses filles dans son pays d’origine, la Géorgie. Moments de tendres retrouvailles avec ses parents et son pays, sans trop analyser ce désir, c’est un passage obligé malgré les difficultés notamment l’escale russe toujours tendue et dévalorisante. Daredjane a quitté la Géorgie suite à un coup de foudre avec Tamaz. Elle venait danser à Paris, il était étudiant en architecture. Ils ne se quitteront plus, leur amour ne faiblira pas et vivront ensemble l’exil et la naissance de leurs deux filles, Kessané et Tina. Ils vivent chichement mais dans un certain bonheur, une famille unie, soudée, les deux filles sont très liées et construisent ensemble une vraie palette de tendres souvenirs. Jusqu’à la mort du père. Quelque chose se brise, un mur prend place au cœur de la famille, le trio féminin va prendre ses distances, des tensions vont apparaître, les reproches couvent puis jaillissent, les jardins secrets de chacune les éloignent les unes des autres pour finalement se retrouver dans une certaine solitude les condamnant à ne plus partager leurs chagrins et leurs bonheurs.
Ecouter la lecture de la première page de "Nous nous aimions"Fiche #2864
Thème(s) : Littérature française