« ...la seule grande affaire de la vie est d’agrandir son intelligence et son cœur. »
Géraldine Jeffroy
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Nouveau drame : un écrivain est sauvagement agressé et poignardé. Un de ses textes, certaines de ses phrases, quelques-uns de ses mots ont heurté l’agresseur qui se devait d’agir, de réagir. Une salariée de Feel good, une maison d’édition dans l’ère du temps, décide de prendre les choses en main pour éviter qu’un même drame ne se reproduise. La base : devenir consensuel, personne ne doit se sentir heurté, agressé, bousculé. Alors il faut corriger, tempérer, couper… Les écrivains sont encadrés de près, une charte spécifie les règles à suivre. Certains applaudissent, les actionnaires notamment, certaines lectrices, certains lecteurs… Mais cela suffira-t-il à éradiquer la violence et à retrouver un vivre ensemble apaisé ? Tania de Montaigne a trouvé le ton juste pour rendre hommage à la littérature et à l’intelligence en décrivant avec distance, humour et ironie des situations qui tendent en effet à se répéter, en démasquant les lobbyings de plus en puissants de diverses communautés qui à terme visent à anéantir la réflexion, la pensée, la littérature (« Et si on supprimait la fiction, la fiction est un RISQUE. »), en dénonçant l’hypocrisie ambiante, et donc en incitant à une réflexion avant qu’il ne soit trop tard !
« Il me semble que la littérature comme tous les arts est un des rares espaces où l’on peut voyager dans l’Autre, être quelqu’un ou quelque chose qu’on n’est pas dans la vie réelle. Ce qui, en soi, est un risque. Non ? »
Fiche #3109
Thème(s) : Littérature française