« ...parce que les mots ne peuvent pas tout. Ils ne peuvent pas ramener de la mort ceux qui nous ont quittés, ils ne peuvent pas guérir les malades ou résoudre les injustices, tout comme il est absurde de prétendre qu’ils déclarent des guerres ou y mettent fin. Dans un cas comme dans l’autre, ils ne sont au mieux qu’un symptôme, au pire un prétexte. »
Eric Chacour
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Nives est veuve depuis peu. Elle a refusé de quitter sa ferme pour rejoindre sa fille et son gendre en France. Seule, elle trouve réconfort auprès de Giacomina… une poule attentionnée qui remplace aisément l’homme avec qui elle a partagé sa vie. Jusqu’à l’inexplicable et inquiétante paralysie de Giacomina. Nives, paniquée, appelle Loriano, un vieil ami vétérinaire. Sa femme le réveille et Loriano est loin de se douter que la nuit et sa conversation téléphonique avec Nives va être longue, très longue et très éclairante, mise à nu inattendue... En effet, Nives va se confier, revenir sur leur jeunesse commune, leur amour passé, les non-dits et autres secrets, « Le passé est plein de fantômes » … Nives n’épargne rien ni personne. Elle se livre, revient sur ce qu’ils furent et ce qu’ils sont devenus, exprime avec lucidité et franchise ce que Loriano (et ses mensonges) a laissé en elle. Un long dialogue pour enfin pardonner, se pardonner, lui pardonner et se libérer. Un bilan de vie sans artifice, jubilatoire, cocasse et mordant.
Ecouter la lecture de la première page de "Nives ou les coeurs volatils"Fiche #3299
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction : Jean-Luc Defromont