« Sauf que la liberté est un leurre, ce qui change c'est la taille de la prison. »
Négar Djavadi
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Pierre a 28 ans et a choisi de s’éloigner de la vie parisienne pour s’installer à la campagne, dans la Sarthe. Pourquoi a-t-il quitté cette vie colorée, animée et multiple pour la solitude ? Pas à pas, sur des tons multiples, Pierre se dévoile au lecteur, dévoile ses craintes, ses peurs, ses sentiments, ses amours, mais surtout les fantômes vivants ou morts qui le hantent lui apportant peur, regrets ou bonheur. La vie de Pierre s’intègre totalement dans la vie campagnarde comme le récit d’Anne Percin, Pierre citadin ou campagnard reste sans complaisance avec lui-même. Après une thèse sur Simone Weil, il s’atèle à une biographie sur Rosa Bonheur femme aussi sans concession et différente. Entre deux chapitres, il revient sur son amour pour R. un photographe indépendant toujours sur le départ avec qui il vécut une passion brûlante pendant huit années, un amour qui continue d’exister et entretenu par les visites épisodiques de R. dans sa retraite de la Sarthe. Cette passion et cette confession telle une bouée de secours adouciront les douleurs de l’écorché vif qu’est Pierre, qui pourra ainsi commencer de s’accepter tout en restant fidèle à lui-même et continuer de vivre des moments même fugitifs de bonheur.
Premier roman
Fiche #604
Thème(s) : Littérature française