« J’aurais même pas pu dire quelle gueule il avait le président. Il changeait tout le temps. Un masque de clown interchangeable sur un corps politique qui tendait à notre progressive extermination, dans des formes qui ne fassent pas bouger les contours extérieurs de la démocratie. Doigté et élégance, les souris votent pour le chat. »
Laurence Biberfeld
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Cathal, ce 29 juillet, rentre du boulot, une journée qui aurait pu être comme une autre, voire inoubliable, s’écroule dans son canapé et s’abrutit devant un documentaire revenant sur le mariage royal de Lady Di. Néanmoins ce reportage lui rappelle son mariage ou plutôt son non mariage. Ce court récit relate en effet sa rencontre deux ans auparavant avec Sabine, la place qu’elle prendra dans vie progressivement, jusqu’à son installation dans son espace vital et intime, le début de la fin. Un court texte au cœur de la misogynie ordinaire et quotidienne, au centre de la non remise en question, des certitudes jamais remises en cause et du refus de l’autre dans sa différence.
« C’était le problème avec les femmes qui cessaient de vous aimer : le voile de l’enchantement se dissipait et elles voyaient clair en vous. »
Fiche #2830
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction :
Jacqueline Odin