« Passé quarante ans, le hasard bouscule la vie au lieu de la construire. »
Christophe Carlier
Vous appréciez nos comptes-rendus, vous souhaitez nous soutenir mais vous n'avez pas la chance d'habiter aux alentours de Vaux-le-Pénil, tout n'est pas perdu ! Vous pouvez commander l'ouvrage de votre choix sur le site LesLibraires et choisir Vaux Livres comme librairie indépendante. Nous nous ferons un plaisir de vous livrer au plus vite. Nous comptons sur vous. |
Une photographie retrouvée parmi les papiers familiaux incite Hélène à partir sur les traces de sa mère, morte lorsqu'elle avait trois ans. Le silence familial a toujours laissé ses questions sans réponse. Une petite annonce et Stéphane vivant en Angleterre répond après avoir reconnu son père, un père qu'il a toujours senti distant : "De quels secrets a-t-on voulu nous protéger, et au prix de quels mensonges ?".
A distance, ils se lancent dans une enquête contre le silence, vers le passé tu, un passé sur le papier qui reprend vie parfois après quelques hésitations, pas à pas, pièce après pièce, enquête coopérative malgré une appréhension parfois différente des avancées. Que vont-ils découvrir ? Vont-ils l'accepter, le digérer pour finalement mieux se connaître ? L'image (la photo ?) qu'ils ont d'eux et de leurs familles ne va-t-elle pas s'en trouver bouleversée ? Hélène Gestern sur un thème assez commun réussit parfaitement sa partition par la singularité de la forme et du traitement qu'elle a adoptée.
"Vous me demandez qui va se souvenir de nous. Je vous dirais volontiers que c'est d'abord à nous de nous en soucier. De recréer un présent qui nous appartiendra et que nous ne nous disputerons pas les morts. Nous sommes poussés en avant, c'est vrai. Mais d'un même mouvement, cette fois."
Premier roman
Fiche #960
Thème(s) : Littérature française